mardi 17 mars 2009

13 - "De quoi tu parles? Chu pas raciste moé là!"

Aujourd'hui je viens de me rappeler d'un évennement qui s'est passé il y a de ça quelques mois. Cela m'a entraîné dans d'autres pensées (comme toujours, j'me perds tout le temps). Il m'est arrivé de quoi qui ne m'était pas arrivé il y a très longtemps.

J'étais justement sur Facebook en train de me promener, pour passer le temps, voir les applications inutiles que le monde m'a envoyé, quoi. Soudainement, je vois un post de mauvais goût, écrit par un jeune québecois dans sa vingtaine. J'y réponds intélligement, avec mon typique sarcasme, mais sans pour autant l'insulter - il méritait vraiment d'être blasté ce con-là, de toute manière. La discussion continue et, tout d'un coup, le beau petit garçon blond, charmant, aux yeux bleus et avec 1001 pitounes aux gros lolos dans sa liste "d'amis", réponds avec "Pis PrénomX NomY, c'est-tu un nom de gens ça?" (Ouais, je m'appele de-même, j'vous l'avait dit que j'étais portugais, non?).
Alors, j'analyse cette réplique avec surprise et tout ce qui me vient en tête c'est le fait que cet ostie-là s'attaque à mon nom, man. À ma nationalité, mon pays, mon histoire, mon héritage culturel, mon orgueil! Very bad choice, my friend. J'y croyais pas. Ça ne m'a que ramené à la mémoire pleins de beaux petits souvenirs de mon enfance, où mes collègues de l'école primaire québécoise disaient "Retourne-donc dans ton pays, estie de portugais!"... du moins jusqu'au moment où je leurs ai pété la gueule, là ils ont arrêté.
Comme vous pouvez vous imaginer, j'etais en taaaa-barrrr-naaaak. Une troisième personne qui me connaîssait intervient en disant "Allez les boys, calmez-vous", conseil auquel j'ai répondu avec "Je suis calme, t'en fait pas, c'est la version xénophobe de Nick Carter ici qui a l'air d'avoir un problème". La réponse suivante du gars qui aimait pas mon nom m'a juste surprit encore plus: "Hey, j'suis pas raciste moé-là! Pourquoi vous êtes d'même les immigrants: quelqu'un dit de quoi, pis c'est déjà du racisme?!".

NON, MAIS TU ME NIAISES LÀ??

T'as vu ma photo, j'suis blanc, j'ai aucun trait physique qui me dénonce, mais j'ai un nom différent. Tu t'attaques à mon nom, il est différent, donc c'est parce qu'il est d'une nationalité différente, donc tu ne m'aimes pas parce que je viens d'un autre pays. C'est quoi ça, alors? Du racisme? Non, de la xénophobie, imbécile!
Conlusion, c'était juste pour vous faire comprendre que t'as pas vraiment à parraître différent pour que le monde t'haïsse. C'est ça que j'ai compris, t'as pas à être noir, asiatique, natif américain ou roux pour être haït.
Je comprends quand-même la frustration; quand un pays, ou même, une ville comme Montréal, est envahie d'étrangers de tous les coins de la Terre et que les 3/4 de la population de la ville soit uniquement d'immigrants, ou descendents d'immigrants, c'est frustrant. On a beau à pas leur donner des équivalences d'études et les faire travailler dans les tâches qu'aucun québécois veule, mais ils partent pas, hein? Le pire! Ils montent dans la vie, comme tout le monde, et là, le monde qui vivait ici avant eux, s'énerve et chiale:

"Hey, kessé ça? Cet ostie-là a une meilleure job que moi, il nous vole notre travail!"

Ben ouais, si tu voulais quelque chose de mieux que de travailler dans McDo toute ta vie, t'aurais dû étudier et bouger ton sale cul du sofa, estie de gros B.S. mangeur de poutine analphabète!

Et c'est là que des mots comme tamoule apparaîssent. Des mots comme wop, chintok, pan-yol, nèg, bangladesh, etc. Tout le monde le dis, et sinon, tout le monde le pense. Il faut penser que la majorité du monde qui vient d'un autre pays, le fait parce qu'ils ont pas le choix ou alors parce qu'ils rêvent, tout simplement, d'une vie meilleure. C'est parce que la vie, d'où ils viennent, est tellement merdique qu'ils sont obligés de choisir entre ne plus voir leurs familles, amis, etc et le Québec. Et ils choisissent votre terre natale! Deux autres langues, une autre histoire, une autre culture, un autre milieu social, tous complètement différents de ce qu'ils connaîssent. N'auriez-vous pas peur aussi?
Je ne vous accuse de rien, faites-vous en pas, il y a du monde merveilleux ici, alors on va pas laisser une couple de pommes pourries gâcher tout le panier. Mais c'est justement ces pommes pourries qui m'ont tourmenté avec leur insultes et rejetté toute ma jeunesse. Ça m'a blessé et vous avez brisé mon coeur *petite larme*... et moi, votre face. }:-)

J'comprends aussi pourquoi les québécois sont en tabarnak parce que le Québec est la bitch du Canada (et le Canada des États-Unis). Et, par conséquent, toute cette habitude d'être à quatre pattes à terre et de se faire enculer, a fait en sorte que les Accomodements Raisonnables soient partis. C'est quoi ça? Les seuls accomodements raisonnables devraient être faits pour les personnes âgées, les handicappés/blessés, les femmes enceinte. C'EST TOUT!
Je me rappele que, l'année passée, une cabane à sucre a été vidée parce qu'un groupe de musulmans voulaient prier. Excusez-moi, mais fuck you. C'est pas parce que t'as à faire tes prières, de ta religion qui me catalogue automatiquement comme infidèle, que j'me lèverai de ma table et laisserai mon repas refroidir. C'est de l'abus. Tu vas pas chier dans la cour du voisin, pas vrai? Fait que tu vas pas réclamer d'instaurer toutes les lois de ton pays dans le pays qui t'a accueilli à bras ouverts quand tu t'enfuyais parce que ton pays était merdique! T'as déjà de la chance d'avoir ta propre église, avec ta propre religion. Ça je comprends quand-même, mais tu pousses ta luck là quand tu penses que j'veux des kirpāns autour de moi, sans parler de ceux qui seront autour de mes enfants à l'école. Checkez ben ça les amis, dans pas long, Montréal va avoir 29 langues officielles. Si t'es pas content, tu vas vivre ailleurs d'abord, c'est ça que l'Australie a fait, elle se penche pour personne, pis je trouve ça bien. Un pays a le droit de conserver sa propre culture, sans néanmoins, méprimer les autres.

Donc, toutes ces conneries et critiques pour dire... qu'il faut pas être à l'extrème. Faut laisser une chance aux immigrants, mais quand-même donner un coup sec sur la laisse de ceux qui abusent ou qui s'essayent. Vous savez c'est quoi ça? Ça s'appele du respect et, tant que les deux parties ne se respecteront pas, il y aura toujours des mécontents chialeux qui veulent tout prendre en donnant rien en retour.

5 commentaires:

Anonyme a dit...

QUOI?!! TU NE T'APPELLES PAS ROGER TREMBLAY?!! Déception....

Merveilleux billet (Je ne perds pas mon temps sur le tien tsé!!)

Anonyme a dit...

De Mariposa:

Très bon post. J'aime bien.

`{•̪•}´ψ a dit...

Merci chers lecteurs! J'apprécie beaucoup vos commentaires (surtout parce que j'veux être populaire! woo-hoo! *fait la danse du ventre*). Mais vous savez, si jamais vous n'êtes pas d'accord avec de quoi que je dis, gênez-vous pas pour me blaster... avec des bons arguments ;-)

. a dit...

Moi je dis toujours, et j'ai toujours dis, sur l'immigration et les accomodements raisonnables:

c'est comme un restaurant. Tu regardes le menu avant de rentrer. Si tu aimes pas ce que le menu présente, bin change de resto ! Un pizza place va pas te faire cuire des nouilles chinoises juste pour toé sti !

`{•̪•}´ψ a dit...

LOL!! Très bien exemplifié! Merci pour ton opinion, il me semblait aussi que j'étais pas le seul à avoir cette opinion, et c'est même pas mon pays en plus! :-P