jeudi 26 mars 2009

17 - J'ai été cassé...

Par ma blonde. Ben ouais, la petite criss, armée d'un humour aussi chiant que le mien.
Je me suis mit au lit avec elle, j'me colle sur elle par derrière et je dit:

"Ahhh, ces belles foufounes là! C'est vraiment confortable, ça fit comme sur un rack à bicycle!"

Elle me réponds:

"Ah, ouin? Ben, j'pense que t'as un flat!"


La petite criss...!

Elle a bien rit de ma gueule en plus, mais j'me suis vengé en donnant un bon pet infecte en dessous des couvertes! LOL!

Des vrais enfants!

mercredi 25 mars 2009

16 - C'est contagieux ça, l'idiotie! (pour vrai là!)

Bonjour à tous, mes 'ti papoutes!

Et oui, finalement le moron qui chiale s'est décidé à écrire le maudit post d'une fois pour toutes! Désolé de vous avoir tous négligé, je sais bien que je vous manquait. Mais vous me manquiez aussi ;-)
Juste pour me justifier, j'ai été bien occupé (oui oui, j'ai une vie sociale moi aussi!), mais c'était surtout à cause de Timeshift, un jeu que j'ai acheté il y a pas longtemps... yé trop hot! C'est pas de ma faute!

Mais bon, passant à d'autres choses - le post en question. Au fait, quand je voulais le rédiger, je voulais parler de certaines attitudes qui me déplaisaient chez les gens, mais après, j'me suis mit à écouter de la musique relax et j'avais plus envie de me plaindre, juste de profiter de mon moment de paix. Alors, j'attendais aussi qu'une autre situation apparaîsse pour me mettre dans un tel état, que j'aille trop envie de bitcher. Et bien, hier, j'me suis encore pogné avec plusieurs personnes, la pire espèce de toutes - des américains.
Maudit que je les haït... JE LES HAÏT! Et cela à cause de beaucoup de raisons, et ce n'est pas tous les américains, mais si l'américain moyen, naïf, qui n'a même pas fini son secondaire, avec des valeurs à chier dessus, sans culture, ni aucune idée de ce qui se passe autour de lui, MAIS qui se pense quand-même meilleur que toi parce qu'il est américain, disant qu'il domine le monde, que son pays est le meilleur au monde, même s'il n'a jamais sorti de l'état où il habite. C'est spécifiquement EUX que je déteste, qui, malheureusement, est pas mal la majorité de la population.

Cette "bagarre" a commencé sur youtube, quand j'ai commenté un vidéo de l'opinion de quelqu'un sur le faux pas du président Obama sur l'emission de Jay Leno. J'expressais mon opinion, où je disais que même s'il ne fallait pas dire ce qu'il a dit, il ne l'a pas dit pour s'attaquer aux personnes handicappées, voyons. Il est dans un environnement décontracté, il y a plein de niaiseries qui se passent autour de lui, ils parlent, ils racontent des jokes, it's Jay Leno for fuck's sake! Quand-même, il s'est excusé.
Mais, ô cruel destin, ce vidéo était plein de rednecks conservateurs et ultra-religieux... tabarnak. Fait qu'une de ces personnes commence à me traiter de con, que je sais rien de politique, que j'ai des préjugés envers les handicappés, que je suis si, que je suis ça, en disant aussi que si ça serait Bush à comettre cette erreur, que je rirais au lieu de le défendre.

Bzzzz! Erreur!

Je réplique, citant en moins de mots, "Bush a été le plus con et inculte de tous les présidents de toute l'Histoire nord-américaine à être au pouvoir, et non, je n'aurais pas ris". De plus, je leur ai dit que je n'étais pas américain. Putain, j'aurais dû fermer ma grande yeule. Quand j'me rends compte, il y a déjà quatre conservateurs qui m'appelent de tous les noms parce que "l'anti-américain" a donné son opinion! "Comment oses-tu dire que Bush est con? Il a étudié à Harvard et à Yale et il a tout réussi!" - Pauvres cons! C'est des écoles privées, ma gang d'imbéciles! George W. Bush est ni capable de lire comme du monde, ni même capable de s'exprimer! Ben ouais, il a été en effet à ces deux universités, et oui, il a deux maîtrises. Mais pensez-y donc un peu: Comme elles sont privées, Bush Sr. a donné des centaines de miliers de dollars à ces écoles-là pour que W y rentre, il a été aussi des dizaines d'années le DIRECTEUR DE LA C.I.A.!

Vous vous auriez-tu vraiment essayé de couler son fils?

Mais en tout cas, tout ça pour dire que c'est vrai que les faibles se promennent en gang. Quand ils voient un membre qui se fait "attaquer" (parce c'était même pas ça que je fesais, du moins jusqu'à ce qu'ils m'insultent), tout le monde se garroche sur le gars. Même si la personne qui se fait attaquer dit la pire des conneries, toute la gang va dire "OUAIS!" en levant un poing serré dans les airs. Il suffit que tu remues le bateau un peu et que t'exprimes ton opinion sur quelque chose, qu'il va y avoir tout le temps des moutons imbéciles et anaphabètes qui vont dire "NON!" tous en coeur, mais ils savent même pas pourquoi. C'est ça, allez les moutons, on s'en va se promener à l'abattoir... estie d'imbéciles.

Caliss que j'en ai ma claque des américains. Fucking rednecks.


Post scriptum
En passant, tant que je suis encore dans ce sujet-là... C'est-tu un autre baby boom qu'on est en train d'avoir? On voit tous les jours du monde qui n'a clairement pas les moyens de fournir une bonne vie à cet enfant-là! Avoir des bébés c'est rendu une mode ou quoi? J'comprends plus rien, criss.

C'est contagieux ça, l'idiotie...

jeudi 19 mars 2009

15 - "J'aimerais ça avoir une job de bureau comme toi!"

No-non là, j'avais beau à pas gagner beaucoup au Maxi (de nuit), mais j'avais pas mal moins de responsabilités, moins de stress, moins de monde incompétent autour de moi... on dirait qu'ils sont tous diurnes en plus.
À cause d'être assis à journée longue, j'ai perdu toute ma forme physique depuis que j'ai cette job de bureau et ça ne fait qu'environ 2 ans et demi que j'y suis! Pas que je sois superficiel, mais vous pouvez comprendre qu'après être gros, rêver d'un corps plus joli tous les jours, pour péter ensuite une anorexie, suivie d'une boulimie, de 2 ans de réabilitation alimentaire, 2 ans d'exercice physique pour récupérer toute la masse musculaire perdue, avoir un corps d'enfer ET en santé (malgré mes vices)... que je me regarde au mirroir aujourd'hui pis... ben, c'est ça, j'suis pas gros, mais j'suis mou. Un peu plus pis, au lieu d'avoir des bons pectoraux durs comme avant, j'aurais des totons pis j'emprunterais les soutien-gorges de ma blonde.

Une question pour le monde qui est un esclave corporatif/gouvernemental dans un bureau, et j'suis sûr
q'Hispong Elbayne va être d'accord avec moi:

C'est qui qui n'a jamais pensé à prendre son moniteur d'ordi et juste le garrocher par la fenêtre en disant "JE DÉMISSIONNE! TABARNAK!"? Putain que ça serait hot!

Maudit que j'y ai songé moi... j'aurais même pas à aller aussi loin pour être soulagé, juste donner un bon coup de pied avec mes caps d'acier sur le moniteur. Je demande juste ça. Non, mieux encore! J'veux faire...

ÇA!

Ça c'est ce que j'appele de la thérapie!
Le meilleur punching bag au monde! }:-)

mercredi 18 mars 2009

14 - C'est contagieux ça, l'idiotie!

Putain, en quatre jours j'ai déjà une centaine de visites, vous me foutez trop de pression là! Mais bon, comme j'ai déjà bu quelques coups, j'vais tolérer votre présence et continuer à écrire... mais j'vous checke là! Je sais que vous êtes là, hein!

Bon, pour commencer, comme je suis de bonne humeur, j'vais être gentil et vous présenter un de mes groupes portugais préférés de tous les temps. Là-bas ils sont très connus, ils sont partout et j'adore ça. Ils ont commencé du rien, de familles modestes, et maintenant toute l'Europe les connait. Le vrai rêve d'accomplissement d'un artiste. Je parle bien de Da Weasel (cliquez sur leur nom pour mieux les connaîtreun petit peu plus). Ils passent leur message sous forme de hip hop, reggae, metal, jazz, etc.
Je les ai déjà vu en show au moins dix fois et à chaque fois il y a toujours une belle odeur d'hash dans l'air. Ben oui, pourquoi fumer du pot quand, pas loin, t'as le Maroc, hein? Le monde straight, vous pouvez pas comprendre, vous êtes juste des gros totons qui savent pas profiter des bonnes choses de la vie! ;-)
Mais en tout cas, dans mon petit feeling nostalgique d'aujourd'hui envers mon beau pays décadent, j'écoute les grands succès de ma jeunesse. Juste pour mieux vous situer dans mon histoire (je sais que vous vous en foutez, mais j'vous ai pas demandé d'être ici non plus lol): Je suis né au Portugal, en 1988 je suis venu avec mes parents vivre à Montréal, ont est parti en 1996 vivre au Portugal à nouveau et, en été 2006, je suis revenu tout seul faire ma vie ici.
Fait que j'ai vécu ma fin enfance/début adolescence et début d'âge adulte au Portugal.

Bon, sans plus tarder, vous allez savoir à quoi ça ressemble du portugais, voici quelques uns de mes choix de Da Weasel! (fumez donc un petit bat avant, ça va être encore mieux hehe)

Da Weasel - Todagente (1997)
Da Weasel - Duía (1997)
Da Weasel - O Puro (1999)
Da Weasel - Outro Nível (1999)
Da Weasel - O Remorso (O Que É Que Se Há-de Fazer) (1999)
Da Weasel - 'Tás Na Boa (2001)
Da Weasel - Força (Uma Página de História) (2004)
Da Weasel - Carrossel (2004)
Da Weasel - Toque-Toque (2007)
Da Weasel - Niggaz (2007)
Da Weasel - Mundos Mudos (2007)

Meus caros compatriotas, desejo-vos muita paz, amor, saúde e sucesso pois vocês merecem. Começaram do nada e agora conseguiram alcançar algo que muita gente desejaria. Vocês têm o poder de passar uma boa mensagem e sempre o fizeram e, por isso, vos respeito. Lembrem-se que são artistas, mensageiros e não escravos das editoras discográficas.
(dédicace aux membres du groupe, je sais que vous comprennez rien, mais je peux vous traduire ça, si vous voulez... et pour une modeste somme d'argent)

Dites-moi que c'est pas beau comme langue, juste... mélodieux, merveilleux.

Ah ben, vous avez écouté toutes les musiques et vous êtes encore là? Ben, c'est ça, j'ai fini. Ah! Mon texte sur "C'est contagieux ça, l'idiotie!"? Je suis désolé mes fidèles lecteurs, j'ai juste déjà trop bu pour continuer à écrire. Ça viendra dans un autre post mes amis, promis! J'suis trop joyeux pour me préoccuper à blaster le monde, je sautille sur place en écoutant du Da Weasel, comme quand j'écoutes du Bob Marley hehehe.

À plus! Paix et amour!

mardi 17 mars 2009

13 - "De quoi tu parles? Chu pas raciste moé là!"

Aujourd'hui je viens de me rappeler d'un évennement qui s'est passé il y a de ça quelques mois. Cela m'a entraîné dans d'autres pensées (comme toujours, j'me perds tout le temps). Il m'est arrivé de quoi qui ne m'était pas arrivé il y a très longtemps.

J'étais justement sur Facebook en train de me promener, pour passer le temps, voir les applications inutiles que le monde m'a envoyé, quoi. Soudainement, je vois un post de mauvais goût, écrit par un jeune québecois dans sa vingtaine. J'y réponds intélligement, avec mon typique sarcasme, mais sans pour autant l'insulter - il méritait vraiment d'être blasté ce con-là, de toute manière. La discussion continue et, tout d'un coup, le beau petit garçon blond, charmant, aux yeux bleus et avec 1001 pitounes aux gros lolos dans sa liste "d'amis", réponds avec "Pis PrénomX NomY, c'est-tu un nom de gens ça?" (Ouais, je m'appele de-même, j'vous l'avait dit que j'étais portugais, non?).
Alors, j'analyse cette réplique avec surprise et tout ce qui me vient en tête c'est le fait que cet ostie-là s'attaque à mon nom, man. À ma nationalité, mon pays, mon histoire, mon héritage culturel, mon orgueil! Very bad choice, my friend. J'y croyais pas. Ça ne m'a que ramené à la mémoire pleins de beaux petits souvenirs de mon enfance, où mes collègues de l'école primaire québécoise disaient "Retourne-donc dans ton pays, estie de portugais!"... du moins jusqu'au moment où je leurs ai pété la gueule, là ils ont arrêté.
Comme vous pouvez vous imaginer, j'etais en taaaa-barrrr-naaaak. Une troisième personne qui me connaîssait intervient en disant "Allez les boys, calmez-vous", conseil auquel j'ai répondu avec "Je suis calme, t'en fait pas, c'est la version xénophobe de Nick Carter ici qui a l'air d'avoir un problème". La réponse suivante du gars qui aimait pas mon nom m'a juste surprit encore plus: "Hey, j'suis pas raciste moé-là! Pourquoi vous êtes d'même les immigrants: quelqu'un dit de quoi, pis c'est déjà du racisme?!".

NON, MAIS TU ME NIAISES LÀ??

T'as vu ma photo, j'suis blanc, j'ai aucun trait physique qui me dénonce, mais j'ai un nom différent. Tu t'attaques à mon nom, il est différent, donc c'est parce qu'il est d'une nationalité différente, donc tu ne m'aimes pas parce que je viens d'un autre pays. C'est quoi ça, alors? Du racisme? Non, de la xénophobie, imbécile!
Conlusion, c'était juste pour vous faire comprendre que t'as pas vraiment à parraître différent pour que le monde t'haïsse. C'est ça que j'ai compris, t'as pas à être noir, asiatique, natif américain ou roux pour être haït.
Je comprends quand-même la frustration; quand un pays, ou même, une ville comme Montréal, est envahie d'étrangers de tous les coins de la Terre et que les 3/4 de la population de la ville soit uniquement d'immigrants, ou descendents d'immigrants, c'est frustrant. On a beau à pas leur donner des équivalences d'études et les faire travailler dans les tâches qu'aucun québécois veule, mais ils partent pas, hein? Le pire! Ils montent dans la vie, comme tout le monde, et là, le monde qui vivait ici avant eux, s'énerve et chiale:

"Hey, kessé ça? Cet ostie-là a une meilleure job que moi, il nous vole notre travail!"

Ben ouais, si tu voulais quelque chose de mieux que de travailler dans McDo toute ta vie, t'aurais dû étudier et bouger ton sale cul du sofa, estie de gros B.S. mangeur de poutine analphabète!

Et c'est là que des mots comme tamoule apparaîssent. Des mots comme wop, chintok, pan-yol, nèg, bangladesh, etc. Tout le monde le dis, et sinon, tout le monde le pense. Il faut penser que la majorité du monde qui vient d'un autre pays, le fait parce qu'ils ont pas le choix ou alors parce qu'ils rêvent, tout simplement, d'une vie meilleure. C'est parce que la vie, d'où ils viennent, est tellement merdique qu'ils sont obligés de choisir entre ne plus voir leurs familles, amis, etc et le Québec. Et ils choisissent votre terre natale! Deux autres langues, une autre histoire, une autre culture, un autre milieu social, tous complètement différents de ce qu'ils connaîssent. N'auriez-vous pas peur aussi?
Je ne vous accuse de rien, faites-vous en pas, il y a du monde merveilleux ici, alors on va pas laisser une couple de pommes pourries gâcher tout le panier. Mais c'est justement ces pommes pourries qui m'ont tourmenté avec leur insultes et rejetté toute ma jeunesse. Ça m'a blessé et vous avez brisé mon coeur *petite larme*... et moi, votre face. }:-)

J'comprends aussi pourquoi les québécois sont en tabarnak parce que le Québec est la bitch du Canada (et le Canada des États-Unis). Et, par conséquent, toute cette habitude d'être à quatre pattes à terre et de se faire enculer, a fait en sorte que les Accomodements Raisonnables soient partis. C'est quoi ça? Les seuls accomodements raisonnables devraient être faits pour les personnes âgées, les handicappés/blessés, les femmes enceinte. C'EST TOUT!
Je me rappele que, l'année passée, une cabane à sucre a été vidée parce qu'un groupe de musulmans voulaient prier. Excusez-moi, mais fuck you. C'est pas parce que t'as à faire tes prières, de ta religion qui me catalogue automatiquement comme infidèle, que j'me lèverai de ma table et laisserai mon repas refroidir. C'est de l'abus. Tu vas pas chier dans la cour du voisin, pas vrai? Fait que tu vas pas réclamer d'instaurer toutes les lois de ton pays dans le pays qui t'a accueilli à bras ouverts quand tu t'enfuyais parce que ton pays était merdique! T'as déjà de la chance d'avoir ta propre église, avec ta propre religion. Ça je comprends quand-même, mais tu pousses ta luck là quand tu penses que j'veux des kirpāns autour de moi, sans parler de ceux qui seront autour de mes enfants à l'école. Checkez ben ça les amis, dans pas long, Montréal va avoir 29 langues officielles. Si t'es pas content, tu vas vivre ailleurs d'abord, c'est ça que l'Australie a fait, elle se penche pour personne, pis je trouve ça bien. Un pays a le droit de conserver sa propre culture, sans néanmoins, méprimer les autres.

Donc, toutes ces conneries et critiques pour dire... qu'il faut pas être à l'extrème. Faut laisser une chance aux immigrants, mais quand-même donner un coup sec sur la laisse de ceux qui abusent ou qui s'essayent. Vous savez c'est quoi ça? Ça s'appele du respect et, tant que les deux parties ne se respecteront pas, il y aura toujours des mécontents chialeux qui veulent tout prendre en donnant rien en retour.

lundi 16 mars 2009

12 - "This beauty... The sign of an open eye..."

Qui dit que le black metal ne peux pas être une chose mélodieuse et belle? Alors, c'est parce que nous n'avez jamais prit la peine de chercher. Probablement parce que vous préférez le Top40 à la radio, où il y a plein d'artistes renommés et super talentueux tels que Marie-Mai (oh wow, elle est tellement super-méga-rebelle que j'm'en peux plus), Justin Timberlake (caca), Madonna (caca, avec des rides), ou encore les one-hit-wonders des p'tits chou-chous de Star Académie, qui tomberont dans l'oubli après la prochaine édition du programme.

"Ah, j'aime pas ça, c'est trop violent, ils gueulent tout le temps, c'est rien que du bruit, c'est trop satanique pis ça me fait peur, bla ,bla, bla!"

Vous me faites confiance ou pas, là? Si vous pensez de-même et bien, sans vouloir vous juger et parraître partiel, vous êtes une belle gang de twits avec l'esprit aussi étroit que le cul d'une souris constipée. Voulez-vous vous cultiver un petit peu plus? Ok, je vais vous aider d'abord. Après vous dites que je suis pas gentil, hein?

Tenez, cette chanson vient du dernier album (2006) d'un des meilleurs groupes de black metal qui est jamais existé (après Mayhem, bien sûr): Gorgoroth. Maintenant, fermez vos yeux et cliquez sur le titre de la chanson qui suit... non, attends. Ça va marcher mieux si vous cliquez sur le titre avant et APRÈS vous fermez vos yeux!

(Estie que j'suis con, le pire c'est que j'me trouve drôle, arrêtez donc de m'encourager lol)

Enjoy!


Sign Of An Open Eye

There is a god in man,
and in nature.
He, who sits in the dark,
is the bringer of light.

This beauty,
the sign of an open eye.

Call him, to black flame
Call him, bringer of light
Call him, to black flame
Call him, call him, call him...


Je résiste pas, je vous en envoi une autre, cette fois-ci, d'un autre album plus ancien (2000).


An Excerpt Of X

(Quoi? Ah, les paroles? Ben, c'est en norvégien, tsé... Vous êtes-tu norvégiens? Bon, ben... c'est ça.)


Vous voyez? Merveilleux... comme un yogourt tutti-frutti qui contient tout ce qui est bon: Tout simplement... beau.


...et fuck le mot "yaourt".

11 - Petit moment littéraire

Bonjour chers lecteurs! Ouais, je suis de bonne humeur! Rare, hein?
Aujourd'hui je pensais justement sur ma relation encore. Comme vous le savez peut-être, je suis tellement heureux depuis que je suis avec ma présente copine, voilà presque un an et demi, que je m'entends parfois dire des petits mots cutes comme "ze t'aimeuh fow fow!", "mon 'ti bébé", "mon 'ti papoute" ou encore "ma belle paire de fesses". Ça pue le quétaine à plein nez, je sais. Je m'en rends malade des fois, ark!

Mais bon, ces pensées m'ont fait penser par la suite sur mes anciennes relations... pathétiques, quoi. J'entrerai pas en détails, parce que sinon on sortira pas d'ici avant Pâques.
Alors, quand une relation spécifique a atteint sa fin, j'ai écrit un petit poème pour moi-même. Et je l'ai gardé, et par las suite, oublié.
Je l'ai retrouvé il y a pas longtemps, mélangé avec pleins d'autres textes que j'avais écrit. Il est en anglais par contre, mais je le publierait quand-même ('scusez-moi les séparatistes anglophobes, mais j'vous aime pas non plus lol).
Sans plus vous faire attendre, le voici:


Bipolarity - Fuck you, Love you

Fresh hopes, brand new beliefs,
The promise nobody leaves.
Craving for the touch, the scent, the eye contact
We swear not to break the pact.

But fool yourself not my friend:
Love is like a fiend at a bend,
Waiting for someone to fall
To feast on his heart,
Big or small,
And rip it apart.

...And so it ends,
Now where everybody pretends.
For as much as I persist,
For you, I no more exist...


C'est pas du génie littéraire, mais je l'aime bien et je suis sûr que beaucoup de monde s'identifiera un peu, dans un contexte présent ou même passé. Donc, je le libère dans le monde. Dans le fond, l'art est fait pour être partagé, tel que le savoir. ;-)

dimanche 15 mars 2009

10 - Brutalité? Quelle brutalité?

Ben ouais, hein? Vous savez quoi d'autre? Je vais même pas en parler. J'avoue que j'ai considéré y aller à la manifestation, j'étais crinqué dur, en mode ACAB et tout! Mais après... bof, pourquoi y aller? Je savais déjà ce qui allait arriver: Les policiers vont être avec leur équipement de guerre pour faire peur aux protestants, et après il y aura toujours des petits comiques qui y sont même pas pour la cause et vont casser/brûler/voler de quoi.

Il me semble que j'ai déjà eu ma dose de police, des fois parce que je le méritais, d'autres juste parce que le poulet avait pas eu son fix de donuts de la journée et qu'il était en criss. Fait que je veux les voir le moins souvent autour de moi et surtout pas les voir en mode seek & destroy et prêts à me varger dessus avec l'équipement que mes taxes ont payé.

En tout cas, c'est sûr qu'il doit il y avoir une authorité dans cette ville de sauvages, je comprends le concept et je l'accepte même. Ce que je ne comprends pas c'est quand une auto-patrouille part ses flashers pour traverser sur une lumière rouge (ce qui est strictement défendu de faire, à part en cas d'urgence ou appel de la centrale) et de se stationner dans le parking du Tim Horton's juste après. Criss, ils ont peur que les Timatins refroidissent, ou quoi? Je comprends pas non plus quand je vois des policiers qui, en conduisant, parlent sur leurs cells, gossent sur leur ordi sans regarder la route, quand ils mettent même pas leurs clignotants pour circuler comme du monde d'une voie à l'autre, quand ils décident de vendre/fumer la drogue qu'ils saisissent des petits jeunes, quand ils s'en prennent à quelqu'un pour une erreur minuscule et abusent de leurs pouvoirs, quand ils forgent des preuves pour ci et pour ça... la liste pourrait continuer pendant très longtemps. Et essayez même pas de vous justifier avec "fais ce que je dis, ne fais pas ce que je fais", fuck that.

La police est là pour proteger les autres, faire respecter les lois de l'État, pas les leurs. Ils sont supposé être des amis, courtois, ils sont supposé aider les habitants concernant leur jurisdiction, pas faire des conneries comme celles que je viens de mentionner!
Un petit mot aux policiers qui, par hasard, liront ceci: Vous n'êtes PAS la Loi, vous la faite tout simplement respecter. Vous n'êtes pas au-dessus des autres, surtout pas si vous donnez des mauvais exemples. Coopérez avec nous et nous coopèrerons avec vous, soyez honnêtes, la représentation vivante des meilleurs citoyens de nos villes, parce que c'est ça que vous êtes sensés être.
Les policiers qui pensent comme moi, s'il y en a encore (utopie?), je vous remercie de mettre vos vies en péril pour protéger la mienne et celles des autres, vous donnez de l'espoir à ceux qui rêvent d'une société meilleure, je vous respecte et je vous admire pour votre courage.

Pour les autres, les policiers et policières sales, corrompus, sans honneur et qui abusent du système...

ALLEZ TOUS VOUS FAIRE FOUTRE ESTIE DE COCHONS!

Rappelez-vous que ceux qui vivent par l'épée, périront par l'épée, et j'espère de tout mon coeur que vous vous fassiez prendre dans l'acte et que vous payez le prix juste, pour avoir sali et infecté une des professions qui avait le plus d'honneur et de respect auparavent. À cause de vous, la police est une joke et je vous haït pour cela.

En tout cas, tant qu'il y aura de la police qui fait des niaiseries, je continuerais quand-même à dire "Oink! Oink! Ça sent le bacon!" Hehehe }:-)

9 - Récession? Ah ouin?

Je profite maintenant pour vous faire connaître un groupe de mes artistes préférés de tous les temps. C'est un des premiers groupes punk américain - les Dead Kennedys.
Je les aiment à cause de l'honnêteté et vérité des paroles de leurs chansons et des valeurs qu'ils défendent, toujours sur un angle politique et/ou social, bref, mordu comme je suis sur ces sujets-là, j'y résiste pas.

La chanson que je vous présente et la suivante. En cliquant sur le nom de la chanson, vous pourrez aussi l'entendre au fur et à mesure que vous lisez les paroles.


"At My Job"

If your machine might slip a gear
Push this button to help it clear
Your time card says your name's Joe
But we'll call you 6-3-0
[Chorus]
I'm working at my job
I'm so happy
More boring by the day
But they pay me
All that time spent going to school
Just to end up following rules
[Chorus]
Now it's time to take a break
Don't stray too far or you'll be late
Thank you for your service and a long career
Glad you gave us your best years
[Chorus]


Pourquoi cette chanson? Et bien regardez autour de vous. Que voyez-vous? Plein de belles choses qui, comme l'écran de votre ordi où vous lisez ceci, ont été fabriquées par des enfants thaïlandais, vietnamiens, ou de n'importe quel autre pays défavorisé du monde. Votre bel écran, qui a coûté quelques centaines de dollars dans un commun magasin d'informatique, a passé par les mains de dizaines d'adultes et enfants qui n'ont pas pu manger parce qu'ils travaillent illégalement sous un régime de pur et évident esclavage, en fesant 22 cents le jour. Voilà l'excuse, "les esclaves ne sont pas payés, donc ce n'est pas de l'esclavage", disent les grosses multi-nationales. Ça s'appele le Capitalisme. Mais maintenant, je divague.

J'ai même pas besoin d'aller aussi loin pour vous montrer mon point de vue. Pensez à vous, les gens que vous connaissez, les gens qui prennent le bus ou le métro pour aller faire sa journée. Bref, tout le monde qui n'a pas de business à eux. Vous avez écouté la chanson? Non? Putain, faites-le maintenant pis arrêtez de faire vos têtus en vous disant que ça doit être de la merde. Sinon, ça sera pas le fun, en plus. Bon, c'est fait? Merci :-)
Vous entendez le rythme méchanique? "Gaaauuuche, droite! Gauche, droite! Gauche, droite!"
Et oui, c'est nous, les petites marionnettes des compagnies, fesant, pour la grande majorité, des jobs qu'on haït pour un salaire de merde. Même si le salaire est bon, ça va pas rendre la job moins merdique et insignifiante. Avant, c'était différent. Maintenant, on passe 20 ans de nos vies, sinon plus, dans des écoles pour avoir PEUT-ÊTRE la chance d'avoir une meilleures job que les autres et d'avoir une vie un petit plus comfortable que si on ferait 8,50$/heure. Tout ce qui compte est le rouleau de papier de la dernière école où vous avez été.

Maintenant, avec la cette crise qui a frappé le monde entier, les compagnies se serrent la ceinture et on devient deux chiffres: Numéro d'employé et salaire.
Comme cette chanson le dit, dehors on s'appele Monique, Gabriel, Ahmad, Manuel, Maria; en dedans de la compagnie, on n'est que le numéro qu'on punche: 8452, 49932, 1676, 27044, 56236...

Moi? Je m'appele 2356.


On est pas les heures extra, notre dédication, notre dilligence et minutie, nos sueurs, nos douleurs musculaires, les soirs et fins de semaines qu'on a pas passé avec la famille.
Le salaire est un autre instrument de mesure pour les compagnies: "Combien il/elle me coûte et comment je peux m'en débarasser et trouver quelqu'un qui ferait la job pour moins?", "Ah, cette personne a de l'ancienneté! C'est bon, comme elle me coûte trop cher, je vais engager un petit nouveau qui travaillera pour moitié prix, le faire former par cette personne, et quand le petit nouveau sera formé, je vais m'en débarasser de l'autre". On est des marionnettes, vous dis-je.
La meilleure maintenant! J'ai entendu parler d'une chose que les compagnies font de plus en plus depuis quelques mois, en réponse à la crise, mais je n'y croyais pas au début. Avez-vous entendu parler des "congédiements préventifs"? Les compagnies envoient du monde à la maison, en leur retirant le pain de leur assiette, comme mesure de PRÉCAUTION!! C'est pas assez 60 millions clairs de profit en trois mois, ben non, faut que ça coûte moins chers et faire encore plus de cash! Le monde me répugne.

Pensez-y lundi prochain.

8 - Maintenant, les bonnes choses de la vie!

Après le texte déprimant et bien trop profond que je vous ai fait subir, je vais vous raconter les bonnes choses de ma vie.

J'ai une blonde. Et oui, comme tout le monde (je pense), j'ai eu des folles, des menteuses, des trompeuses, des immatures, des reines du drame, des irresponsables, des salopes, des indépendantes qui voulaient rien savoir de moi. Je n'ai pas été en amour beaucoup de fois, honnêtement, je dirais deux fois dans ma vie. La première, je me suis trompé, la deuxième, c'est cette fois-ci.
Imaginez, la plus belle femme, la plus créative, la plus honnête, la plus cajoleuse, la plus généreuse. Elle est à moi. Certes, on a nos défauts, surtout en termes de caractère, mais on est parfaits l'un pour l'autre.

Quand je suis découragé, elle me met toujours de bonne humeur avec quelques niaiseries ou des bons bisoux; quand elle est impatiente, je suis le petit patient qui essaye de lui faire comprendre la situation; quand je suis en tabarnak, elle me rassure tout le temps; quand elle est indécise, je suis tout le temps là pour lui donner des conseils... bref, juste parfaits un pour l'autre.
Putain, on s'est même fait pogner avec du hash au Portugal, dans nos dernières vacances! Elle me serra la main et était prète à aller en taule avec moi si ça aurait été nécessaire. C'est qui qui va en taule pendant ses VACANCES?? En tout cas :-P

On a passé par de nombreuses expériences pendant notre relation, beaucoup qui étaient drôles, beaucoup qui ne l'etaient pas, mais on a toujours surmonté ces difficultés ensemble. Enfin, quelqu'un sur qui je peux compter.
J'adore lui dire que je l'aime, la regarder pendant qu'elle dort, même si elle ronfle ou a un fil de bave au coin de la bouche, c'est mon petit ange, et je veux que mes enfants viennent de cette belle femme que j'aime plus que tout au monde. Celle-ci, je suis sûr qu'elle sera une mère merveilleuse et dédiée. Notre relation est égale, elle est moi si jamais je serais né avec un vagin et des boules, et en version pas mal plus belle disons. Deux êtres, en parfaite synchronie. Et maintenant, chers lecteurs, je vais la rejoindre au lit, me coller sur elle et sentir son doux parfum, sa peau soyeuse, et la serrer bien fort dans mes bras, en lui murmurant à l'oreille que je l'aime, même si elle ne l'entends pas, et en m'endormant, pensant que je suis l'homme le plus chanceux au monde...

À venir: d'autres conneries, parce que ça va faire là d'être sérieux et existentialiste ;-P

7 - Des vieilles blessures qui guérissent lentement

Ah, la vie...

À quels chemins nous mène-t-elle, comment sommes nous arrivés à ce qu'on est maintenant? Sommes-nous fiers ou même contents avec ce que nous sommes? Sommes-nous ce que nous imaginions quand nous étions enfants?

Je suis fier de ce que j'ai accompli dans ma vie. Je suis libre, je suis un adulte, j'ai mes droits et mes devoirs. Mais cela ne serait jamais accompli sans l'aide de mes parents. Le fait est que j'ai l'âme d'un rebelle. Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai toujours été du trouble apparemment. Quand j'étais petit, j'étais l'enfant que vous vouliez avoir: coupe champignon, sage, les meilleures notes de la classe, bien habillé, avec des bonnes manières, poli, introverti, mais discriminé constamment parce que j'étais un nerd, parce que j'étais un petit gros ou alors parce que j'étais portugais... et mon père est un ex-militaire.

Tous ces faits on influencé ma croissance en tant que personne: "Les hommes pleurent pas", "Estie de portugais de merde, retourne donc dans ton pays!", "Maudit que t'es laid, estie de gros cul!", "T'es peut-être le meilleur de la classe, mais on peut quand-même te casser la yeule!".

Ah, les bons souvenirs... ma belle enfance à Montréal, qui a continué au Portugal (parce que là j'étais un "estie d'immigrant"). On me battait souvent, on me crachait dessus, on me vannait constamment. Le plus drôle est que j'ai toujours aimé l'adrénaline d'une bonne bagarre, de battre mon adversaire, qui avait passé de la limite. Quand je me rends compte, tous mes meilleurs amis, je me suis battu avec. J'ai gangé, ils m'ont respecté. "Les hommes ne pleurent pas", "Maudit que t'es laid, estie de gros cul!" à 18 ans j'ai pété une séquence de dépression, d'anorexie et de boulimie qui a duré plus de 2 ans. Les enfants peuvent être à la fois la chose la plus pure et la plus cruel au monde. Aujourd'hui même, j'ai des complèxes de poids.
J'ai eu ma première ulcère à 19 ans parce que je mangeais pas pendant des semaines, j'avais des problèmes d'alcoholémie, de drogues (jamais le chimique par contre, juste du pot et du hash), des insomnies (je ne dormais pas pendant des mois de suite), par conséquence, des hallucinations, j'étais amorphe, je n'avais plus aucun sentiment humain et je m'auto-mutilais juste pour savoir si j'étais encore en vie.

"Ouais, pas mal emo ton affaire..." vous devez penser. Pensée auquelle je vous réponds tout simplement "Vous n'avez pas eu un père ex-militaire". Ce n'est pas le cas. Je ne savias plus ce qu'étais la réalité ou l'horreur, mes hallucinations me montraient des images horribles, je voyait des personnages défigurés, mutilés, dans la rue. Les visages des personnes que je voyait étaient déformés, transformés. J'ai fini par m'isoler chez moi, ne plus aller dehors et à m'enfermer dans ma chambre, sans aucune lumière. Après 2 ans de ceci, je me suis dit "J'en ai assez, ça fini là". Par chance, c'était une semaine de concerts à l'université, le band qui jouait était Xutos e Pontapés, un des plus renommés et anciens bands de rock au Portugal. J'avais prit presque une boîte entière d'anti-dépressifs que j'ai volé à mon coloc d'université, un 40oz de vodka presque entier, des bons joints de hash, et je suis allé au concert. Au fait, si vous cliquez sur le nom du band, vous pourrez écouter la chanson qu'ils jouaient pendant que mon âme laissais, petit à petit, mon corps - je sentais physiquement que la fin était proche.

Je me suis amusé, j'ai vu quelques amis pour la dernière fois, j'ai prit un rum & coke (ma boisson préférée) et j'ai eu ma dernière hallucination: moi et la personne mutilée que je voyais tout le temps, qui m'empêchait de dormir, de qui j'avais peur toutes les nuits. J'ai levé mon verre en disant "See you in Hell, fuckers!", j'ai pris une gorgée de mon verre et j'ai tout de suite perdu connaissance. J'ai des vagues flashs du garde de sécurité qui me demandais si j'étais correct, de quand les infirmiers me foutaient les doigts dans la gorge pour que je vômisse, de quand j'étais dans l'ambulance et je trouvais ça drôle comment ça allait vite et, finalement, comment je me sentais pendant que je me fesait pousser dans une chaise roulante, en train de me baver sur mon épaule droite, immobile. Une overdose, ils disaient. J'ai été, sans pouvoir faire le moindre mouvement, sur une chaise roulant, pendant 6 heures, dans la salle d'attente des urgences, aux petites heures du matin. J'ai été sauvé parce qu'on m'avait fait vômir à temps, avant que mon corps puisse assimiler toutes les cochonneries que j'avais inconsciemment pris.
J'ai été paralisé, à cause des doses généreuses que j'ai prit de tout, pendant 6 heures, attendant la mort. Ouais, les systèmes de santé sont pareils partout dans le monde. Ça a été l'expérience la plus traumatisante de toute ma vie - paralisée, en train de me baver, sur une chaise roulante. Je ne pouvais faire aucun mouvement quand j'ai pris pleine conscience de moi-même, paralisé. Une tentative de suicide, mais à quoi je pensais?? J'ai recourru à l'acte le plus égoïste au monde! Et ma famille? Ma petite soeur? Mes parents? Mes grand-parents, qui m'ont élevé comme leur fils?
Je me suis maladroitement levé à toute vitesse, mon corps ne répondant pas complètement à tous mes ordres, et je suis parti. J'ai rencontré le garde de l'hôpital et lui ai demandé où étaient les toilettes en essayant de paraître normal. Il m'a indiqué la direction à prendre, je me suis lavé la face, j'ai parcouru l'hôpital en essayant de trouver une sortie et je me suis enfuit.

Le jour suivant, je me suis levé dans mon lit. Je ne sais pas comment, mais j'ai réussit à faire à pied les 10 Kms qui séparaient ma maison et l'hôpital. Je pensais que ce n'était qu'un rêve bizarre, dans ma confusion et ma gueule de bois très étrange, comme je n'avais jamais eu avant.
Quelques jours plus tard, une lettre de l'hôpital - une facture - m'a fait réaliser que ce n'avais pas été un rêve, mais oui réalité. "C'est arrivé pour vrai..." je me suis dit, en fixant la facture de mes yeux, "Et je suis encore vivant?", je me suis dit. "Mais comment? Pourquoi?".
Ce fut la fin de tout, "c'est fini, je suis encore vivant... est-ce que cela signifie que j'ai eu une deuxième chance?". Je suis né à nouveau, un nouvel homme, qui a eu une deuxième chance. "Je vais faire de moi la meilleure personne que je puisse être". Et je l'ai fait, je le suis. Personne a jamais su de ceci, même pas mes parents, je n'aurais jamais ôsé leur dire que j'ai été aussi lâche, je n'ôserais jamais leur faire de la peine, pas de cette façon. Je sais que je vais regretter cet acte le restant de mes jours, je le regrette encore. C'est pour ça que ça m'enrage de voir du monde qui se coupe juste pour le trip, ceux qui se font de victime éternelle du monde entier, des prostituées pour de l'attention, quoi.

À partir de ce jour décisif, j'ai changé, j'ai essayé d'être la personne la plus juste, honnête et honorable possible. Mais tout me semble juste une tentative d'impréssioner mon père, de lui montrer que, même si je suis différent, je suis capable, que j'ai de l'honneur, que je suis un vrai homme.

Cela fait pesque un an que je vois pas mes parents, ils sont au Portugal et moi ici. Curieusement, il y a quelques mois, j'ai mangé un souper chinois et dans le fameux biscuit qui vient avec, il y avait ce message: "Vous serez bientôt honoré par quelqu'un que vous respectez". J'ai trouvé ça assez curieux, alors je l'ai gardé dans mon porte-feuilles. Six ou sept mois après, j'ai une grande rechute - ma famille me manque vraiment beaucoup. J'envois un message texte à mon père en vidant mon coeur et en lui disant qu'ils me manquent tous énormément. Mon père me dit que je lui manque et qu'il est fier de moi. Il est fier de MOI. Ma première réaction a été d'ouvrir mon porte-feuilles et de retirer le petit mot du biscuit chinois. Ce que j'ai attendu qu'il me dise pendant des dizaines d'années! Il est fier de moi! Après tous les prix que j'ai reçu, après toutes les bonnes notes, après tous les talents que j'ai développé juste pour avoir son attention et lui montrer que je suis quelqu'un d'exceptionnel, il est fier de moi. Je suis tombé sur le cul. Je suis un vrai homme. Même si mon père a été dure avec moi quand j'était plus jeune, c'est mon héro, mon modèle, ce que j'ai toujours voulu devenir... et il est fier de moi. Il n'y a pas de mots ui peuvent décrire ce moment pour moi, aujourd'hui-même je n'y crois pas. Mais je sais que cela m'a rendu inexplicablement heureux. Ému. Un homme accompli. Toute mon enfance, j'ai attendu d'avoir un "Je t'aime" ou un "Je suis fier de toi" de mon père... et je l'ai eu.
Ce sont ces petits moments d'une vie desquels il faut se rappeler.

Désolé de vous enmerder avec un texte aussi long, mais il fallait que je vide mon coeur, c'est quelque chose qu'il fallait que je raconte, car je n'ai aucune honte de l'avouer. Je ne suis pas une victime et je sais très bien qu'il y a des gens qui ont eu (ou ont encore) une vie bien plus misérable et pénible que la mienne, mais celle-ci est la mienne, c'est tout. Né à nouveau de ses cendres, comme un phénix. J'ai promis à moi-même d'être une personne meilleure et je le suis maintenant.

À la prochaine, chers lecteurs.

samedi 14 mars 2009

6 - La joke qui me fera toujours rire

Quand je serai grand et j'aurai une maison, je planterai du gazon emo devant mon entrée.
Comme ça il se coupera tout seul.

LOL! Putain, j'suis crampé à chaque fois xD

5 - Note mentale du jour:

Je viens de penser à quelque chose que je veux JAMAIS voir dans ma vie.

Quand je serai dans mes 40 et plus, et qu'il faudra que j'aille au proctologue me faire chatouiller le rectum, je veux ABSOLUEMENT pas voir accroché sur son mur, à part le typique diplôme de l'école où il s'est formé, un autre diplôme d'une de ses anciennes carrières disant:


PRIX POING FERMÉ D'OR 1987

Jérôme "Jackhammer" Tremblay
Meilleure performance dans
"THE ART OF FISTFUCK VII"


Ça me fait toujours rire une petite dose d'humour eschatologique hihihi...

4 - Lol, lol et re-lol

Mes chers lecteurs du sexe masculin et aussi nerds que moi (j'en ai pas l'air d'un, mais je le suis) de ma génération (né dans les années 80), vous avez eu une Nintendo 8 bit - la toute première, la belle boîte à merveilles grise et noire, le gros tas de plastique où il fallait souvent peser névropathiquement sur Reset et souffler dans les maudites cassettes tout le temps avant de les mettre pour qu'un jeu fonctionne.
En possédant cette merveille à la fine pointe de la technologie du divertissement, vos parents (en spécial, la mère) vous disait tout le temps "Lâche la Nintendo, va faire tes devoirs!", "Lâche la Nintendo, tu gâches ta vie là-dessus!". Vrai ou faux?

Et bien, je me retrouve au Canada, à 6000 Km de ma terre natale, et voilà 2 ans que je travaille pour une compagnie de jeux vidéo, dans un poste assez respectable. Le plus cool de tout ça, c'est quand j'ai appelé ma mère, ayant comme premières paroles:

"IN YOUR FACE!! HA!!"

Et j'ai ri, et j'ai ri... ah, qui qui aime pas ça une belle ironie? :-)

3 - Kessé ça un Karalhostafoda?

Et bien, mes chers amis, la vérité est que je suis portugais de souche, du Continent. Ouais, donc j'écoutes pas du reggeaton, je porte pas de t-shirts moulants et j'ai pas une Civic avec des mags chromés et des autocolants de flammes de chez Canadian Tire, fac'que... vos yeules.
Hey, en passant là, si vous vous dites "Ah, le Portugal, j'ai entendu dire que c'était vraiment beau ce pays, c'est juste à côté du Brésil!", ou bien, "Ah, le Portugal, c'est pas une province d'Europe ou d'Espagne, de quoi de-même?", je vous averti que je vous bat à répétition, à coup de rouleau de salami surgelé.

Maintenant que vous êtes dans le contexte, Karalhostafoda représente juste comment on prononce une certaine expression portugaise:
"Caralhos te fodam".
Ce qui veut dire, traduit en québécois, quelque chose comme:
"Ostie de 'ti criss!".
Donc, je suis un "ostie de 'ti criss", je vous l'avoue... mais estie que j'aime ça l'être! }:-D

Post Scriptum
Vous avez déjà dû le remarquer, mais ce Blog ne s'appele plus "O Karalhostafoda"

2 - Confessions d'un frustré

J'sais pas pour vous, mais j'haïs quand...

- les conducteurs ne mettens pas leurs flashers ou quand ils respectent pas les piétons qui traversent (ou s'essayent);
Avez-vous eu votre permis de conduire dans votre boîte à céréales ou quoi?? Tabarnak!

- les petits jeunes de maintenant, habillés en "yo-man-shit-chu-trop-gangsta", marchent comme des macaques ou comme s'ils auraient été blessés à une jambe par une grenade pendant le Vietnam;

-
j'interagis avec du monde qui fait plus d'argent que moi en fesant absoluement rien dans la vie, qui est gâté de papas riches, une vraie prima donna, qui n'a aucune culture, ni talent, ni d'opinion concrète sur rien, ni de valeurs qui ne soient pas superficielles, mais qui se pensent quand-même meilleurs que moi;

- je suis le premier dans une queue d'autobus, cigarette en bouche, et qu'une madame imbécile vienne attendre dans la file, tout juste à mon côté, me regarder croche, en toussant et fesant de sa main un éventail;
Fuck off les non-fumeurs, vous nous avez déjà volé les restos (je comprends ça), les bars (je comprends pas ça) et quelconque autre établissement, j'suis pas un animal pis j'ai encore le droit de fumer dehors estie!

- le monde dans le métro, ou le bus, se tient sur la merveilleuse barre inox au dessus de leurs têtes et que ça sente le caliss;
Estie de gang de porcs, lavez-vous donc tabarnak! Même un groupe de bûcherons en rute serait plus propre que vous!

- le monde qui n'est même pas foutu d'avoir sa propre vie organisée, et qui n'a même pas de futur distant, vienne essayer de me donner des conseils sur la vie et m'enseigner à gérer ma vie;

- le monde me juge du regard, dans la rue ou n'importe où, juste à cause de la façon que je m'habilles ou à cause de mon mohawk;
Regardez donc ailleurs et allez donc vous faire foutre, ma gang de mountos GAP conformistes à marde!

- le monde est intolérant, raciste, xénophobe, egoïste, a pas le sens de l'humour, crosseur, impoli, idiot, injuste, égocentrique, immédiatiste, impatient, innaproprié, emo, un "martyr", lâche, traître, menteur compulsif, superficiel, ingrat, individualiste, inculte, prétentieux et, finalement, est en train de me donner envie de leur mettre un poing bien solide en plein dans les dents et que je peux pas.

MAIS J'ADORE QUAND...!

- j'ai l'opportunité de répondre à la madame dans la file: "Pardon madame, je suis désolé que mon immonde vice vous répugne et salisse à jamais vos vierges et purs poumons, mais j'étais ici avant vous."

Dans les paroles de Jean-Thomas Jobin, "Hééééé, que ça a fait du bien, que ça a fait du bieeeen!" Wow, je me sens beaucoup mieux! ÇA c'est de la thérapie 8-)

En tout cas, je sais pas s'il y a des points commun entre moi et vous, chers lecteurs, mais il faut que je vous laisse, mon verre de Captain Morgan (Original Spiced, oh yeah!) est vide. À plus! ;-)

1 - Et ben, on m'a eu...!

Ouais, ouais, ouais... j'suis rendu avec un blog moi aussi! Moi qui refusait de me créer un compte sur Facebook parce que "c'est ben con", moi qui disait des autres "Ouais, ouais, j'ai un blog. Woo-hoo. J'suis tellement intéressant(e) qu'il faut que j'me présente devant des milliers d'inconnus et qu'ils voient que j'sais tout sur rien et rien sur tout"... Fuck.
En passant, j'ai mit l'avertissement sur mon blog juste pour faire chier le monde (et parce que je sacre tout le temps et j'veux pas donner le mauvais exemple aux petits enfants) et j'ai juste créé ce blog pour bitcher, insulter, critiquer et partager mes opinions avec les lecteurs qui auront la patience de lire les complexes et logiques conneries que j'écrirai. Je m'attends pas à avoir beaucoup de lecteurs, mais bon, je m'en fous pas mal.

Alors, bonne lecture et merci pour votre temps :-)


Post scriptum
Le français est pas ma langue maternelle, donc il se peut que je fasses des fautes d'orthographe, mais j'm'en câlisse pas mal.